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Apercu Historique

​​Monastère Saint Antoine le Grand - Ecole Nationale Chekka

L'Ordre entreprit, en 1947, lors du mandat du Père général Jean (Youhanna) Andari (1944 - 1950), d'ouvrir une école à la demande des habitants de Chekka (Batroun - Liban-Nord). Il loua à cet effet une maison où il commença à assurer l'en¬seignement et consacra de même, à cette fin, un certain nombre de salles relevant d'un bien de mainmorte. En 1949, il entreprit la construction d'une nouvelle école sur un terrain qu'il avait acheté.

 

Aux termes du décret n* 7542 du 2 février 1952, l'Ordre obtint une autorisation officielle pour l'enseignement primaire et secondaire à ladite école. Le 21 octobre 1957, il ouvrit une section gratuite.

 

C'est entre 1958 et 1962 que s'acheva la construction du monastère avec ses trois étages. En 1960, l'Ordre acheta à la Cimenterie libanaise, un terrain attenant à l'école, et poursuivit, entre 1975 et 1990, les travaux de restauration, de construc¬tion et d'équipement en dépit des événements de l'époque.

 

Lors des incidents de 1958, les moines de l'école accueillirent un grand nombre de déplacés des villages de la région, leur assurant le service nécessaire et leur offrant l'assistance matérielle et spirituelle durant l'été.

 

Ils poursuivirent leur mission culturelle et pastorale à travers de multiples activités, si bien que l'école se développait et prospérait. C'est pourquoi, le 19 août 1962, l'Ordre décida, avec l'approbation de l'autorité ecclésiale locale, de trans¬former l'école en un monastère formé. Il lui rattacha un bien-fonds appartenant au monastère Saint-Antoine (Mar Antonios) - Qozhaya, dans la région de Achach.

 

En 1975 et 1977, l'Ordre remit le rez-de-chaussée et le premier étage du monastère au Ministère de l'Education nationale, qui les transforma en une école publique. En 1983, l'Ordre ouvrit de nouvelles branches techniques à l'école ; parmi lesquelles, une section pour la formation de jardinières d'enfants et une autre pour la formation d'architectes d'intérieur et d'informaticiens.

 

Lors des derniers événements du Liban, le village de Chekka fut envahi, le 15 juillet 1975. Les moines résistèrent et prirent soin des blessés, assurant la présence de l'Ordre aux côtés du peuple en proie à la souffrance.

 

Les moines continuent à oeuvrer à l'amélioration du niveau de l'enseignement et à s'occuper du service pastoral. Ils organisent de même des activités musicales et sportives avec la participation de la jeunesse de la ville et des environs.
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